Dans cet article, nous aborderons le sujet passionnant de 269 Libération animale, qui a suscité un grand intérêt et un grand débat dans différents domaines. Depuis ses origines jusqu’à nos jours, 269 Libération animale a fait l’objet d’études et d’analyses, ce qui a permis de mieux comprendre ses caractéristiques et ses répercussions sur la société. Dans cette optique, nous explorerons les différents aspects liés à 269 Libération animale, de son impact sur l'économie à ses effets sur la sphère sociale et culturelle. De plus, nous examinerons les différents points de vue et opinions qui ont été exprimés à propos de 269 Libération animale, dans le but d'offrir une vision complète et enrichissante de ce sujet controversé.
L'association est créée en 2016 par Tiphaine Lagarde et Ceylan Cirik à Lyon. D'abord nommée « 269 Life libération animale », en lien avec l'association 269 Life France, elle est ensuite devenue indépendante de cette dernière, et a raccourci son nom en « 269 Libération animale ».
Le nombre « 269 » vient de l'association israélienne 269 Life, qui l'a choisi en référence du numéro que portait le premier veau sauvé de l'abattoir. Le visuel du veau a quant à lui été choisi car cet animal est lié à la fois à la production de viande, mais aussi à celle de lait et de cuir.
En 2017, cinq des 350 membres de l'association, dont Tiphaine Lagarde, sa cofondatrice et coprésidente, se font marquer au fer rouge le nombre 269.
Actions
L'association se fait connaître par des actions directes pouvant contrevenir aux lois en vigueur. Les porte-paroles de l'association revendiquent le terme de désobéissance civile pour décrire leurs actions,,,,.
269 LA a notamment organisé de nombreux blocages d'abattoirs, en France,,, Belgique,,, Suisse,, Italie, et Espagne,. Le but de ces actions est d'infliger des dégâts économiques aux abattoirs, de remettre en question leur rôle, et si possible, de donner du temps de vie supplémentaire aux animaux.
Le groupe antispéciste se démarque des autres ONG proches, telles L214 ou PETA, par son utilisation de la confrontation comme méthode de lutte pour la cause animale,. Bien que la majorité de ses actions soient illégales, ses membres assument les risques encourus, estimant livrer un combat révolutionnaire qui dépasse le cadre de la libération animale. Les autres associations de la cause animale jugent souvent ses actions comme étant trop radicales, tandis que les dirigeants de 269 Libération animale tancent régulièrement ceux qu'ils appellent les « modérés ».
L'association organise également le « sauvetage » d'animaux destinés à l'abattage ou à l'euthanasie. Ces actions sont parfois contiguës aux actions de blocage, permettant à de nombreux animaux, notamment des poulets et des cochons, d'être exfiltrés des abattoirs occupés et emmenés sur des terrains privés pour qu'ils puissent vivre sans être tué ni exploité,,,,,.
En parallèle, l'association gère un sanctuaire pour animaux de ferme, situé en Lorraine, où elle prend en charge une quarantaine d'animaux. Toutefois, contrairement aux actions menées dans les abattoirs, ces animaux ont été récupérés légalement, à la suite, par exemple, d'abandons ou de naissances non désirées dans des laboratoires. Ce sanctuaire n'en reste pas moins surveillé par la gendarmerie et la DDPP.
Suivi des actions réalisées par l'association ou par ses antennes
269 Libération Animale a organisé en 2016 et 2017 des rassemblements devant les abattoirs, appelés « Nuit debout devant les abattoirs ». Ces manifestations, ayant lieu simultanément devant plusieurs sites, ont pour but affiché de rendre « hommage aux millions de victimes dans les abattoirs ». À ces occasions, des contre-manifestations ont parfois été organisées par les représentants des professions visées, dans le but de défendre leur métier tout en critiquant les méthodes employées par l'association.
Condamnations
Les fondateurs de l'association ont plusieurs fois été condamnés à de la prison avec sursis, des dommages et intérêts, ainsi qu'à des travaux d'intérêt général pour violation de domicile. Ces procès font néanmoins partie de la stratégie de l'association, qui cherche à s'en servir en tant que tribune pour défendre la cause animale.
Les activistes accusés ont reçu le soutien de différentes personnalités. En , une tribune signée par 22 personnes, dont l'astrophysicienAurélien Barrau et le philosopheYves Bonnardel, dénoncent « une instrumentalisation de l’appareil répressif » contre les militants antispécistes.
Le , les deux dirigeants de 269 Libération animale sont condamnées par le Tribunal correctionnel d'Orléans à 90 jours-amende de dix euros pour avoir, en , dirigé l’envahissement par une soixantaine de militants, de l'abattoir de l’entreprise Tradival à Fleury-les-Aubrais, ainsi que la libération d'un cochon. Ils devront également verser 6 283 € au titre du préjudice matériel et 1 000 € pour atteinte à son image à l’entreprise Tradival, et un euro symbolique à l’association Inaporc qui s’était constituée partie civile. L'association devra également payer une amende de 900 €.
Extension internationale
Des antennes de l'association 269 Libération Animale ont vu le jour en Belgique, et en Suisse,.
Voir aussi
Articles connexes
Liste des groupes de défense des animaux
Liste des groupes de défense des animaux en France
Notes et références
269 Libération Animale ne doit pas être confondu avec 269Life France, autre association antispéciste dont la stratégie et les actions sont différentes.