Dans le monde d'aujourd'hui, Fawzia Zouari est un sujet très pertinent qui a retenu l'attention de personnes de tous âges, sexes et cultures. Avec les progrès de la technologie et l’accès à l’information, Fawzia Zouari est devenu un point central de discussion et d’intérêt dans la société moderne. Que ce soit à travers les réseaux sociaux, les médias ou les conversations quotidiennes, Fawzia Zouari a réussi à influencer notre façon de penser et d'agir dans notre vie quotidienne. C’est pourquoi il est crucial d’approfondir ce sujet pour comprendre son importance et ses implications tant au niveau individuel que collectif.
Elle naît à Dahmani, à une trentaine de kilomètres au sud-est du Kef, au sud-ouest de Tunis, au sein d'une fratrie de six sœurs et quatre frères. Son père est un cheikh, propriétaire terrien et juge de paix. Elle est la première des filles à ne pas être mariée adolescente et à pouvoir mener des études. En 1974, elle obtient son baccalauréat, puis poursuit ses études à la faculté de Tunis.
Elle travaille durant dix ans à l'Institut du monde arabe — à différents postes dont celui de rédactrice du magazine Qantara — avant de devenir journaliste à l'hebdomadaire Jeune Afrique en 1996.
La Caravane des chimères, publié en 1989 et qui reprend le sujet de sa thèse, est consacré au parcours de Valentine de Saint-Point, petite-nièce d'Alphonse de Lamartine, égérie du futurisme, qui a voulu réconcilier l'Orient et l'Occident, et s'est installée au Caire après s'être convertie à l'islam,,. Ses ouvrages suivants évoquent, pour la plupart, la femme maghrébine installée en Europe occidentale. Ce pays dont je meurs, publié en 1999 et inspiré d'un fait divers, raconte de façon romancée la vie de deux filles d'ouvrier algérien, déracinées aussi mal à l'aise dans leur société d'origine que dans leur pays d'accueil,. La Retournée, roman publié en 2002, narre sur un ton ironique la vie d'une intellectuelle tunisienne vivant en France et qui ne pourrait plus retourner dans son village natal. Elle imbrique dans ce récit des termes arabo-berbères, sans équivalent sémantique exact en français ; cet ouvrage est réédité en version de poche en 2006. La même année paraît La Deuxième épouse, mettant en scène trois femmes maghrébines fréquentées simultanément par le même homme, et inspiré là encore d'un fait divers.
Prix
Le , elle reçoit le prix des cinq continents de la francophonie, pour son livre Le Corps de ma mère. Elle avait déjà reçu une mention spéciale dans le cadre de ce prix en 2003, pour le roman La Retournée. La Deuxième Épouse se voit décerner en 2007 le Comar d'or, principale distinction littéraire en Tunisie,.
Œuvres
En allemand
(de) Das Land, in dem ich sterbe : die wahre Geschichte meiner Schwester, Berlin, Ullstein Taschenbuchvlg, , 169 p. (ISBN978-3-548-24995-7).
En français
La Caravane des chimères, Paris, Éditions de l'Olivier Orban, , 345 p. (lire en ligne),.
Hervé Flanquart, « Vivre me tue », dans Vivianne Châtel et Marc-Henry Soulet (dir.), Faire face et s'en sortir, vol. 1, Fribourg, Éditions universitaires Fribourg Suisse, (lire en ligne), p. 71-79.
(en) Isabel Hollis, « Metamorphoses in Migration: Fawzia Zouari's Ce pays dont je meurs », dans Expressions of the Body: Representations in African Text and Image, Berne, Peter Lang, (lire en ligne), p. 213-230.
N'guetta Kesse Edmond, « La langue arabo-berbère en filigrane dans La Retournée de Fawzia Zouari : (en) jeu d'une écriture déterritorialisée », dans Adama Samake (dir.), Regards croisés sur les écoles de sociocritique : de la socialité et du renouveau de la sociocritique, Paris, Éditions Publibook, (lire en ligne), p. 199-210.