De nos jours, Figurines de Lewis est devenu un sujet d’intérêt général dans la société moderne. Avec les progrès de la technologie et la mondialisation, Figurines de Lewis est devenu de plus en plus pertinent dans notre vie quotidienne. Que Figurines de Lewis soit une personne, un sujet ou une date, son influence s'étend à de multiples aspects de notre existence. Dans cet article, nous explorerons différentes facettes de Figurines de Lewis et son impact sur la vie quotidienne des gens. De sa pertinence dans l'économie mondiale à son impact sur la culture populaire, Figurines de Lewis a réussi à laisser une marque indélébile sur la société actuelle.
Les figurines de Lewis (ou figurines deUig) constituent un ensemble de figurines représentant des pièces du jeu d'échecs datant du XIIe siècle, découvertes en 1831 dans la baie de Uig, sur l'île de Lewis, une des îles Hébrides en Écosse.
Description
Presque toutes les pièces de la collection (93 au total, dont 78 pièces de jeu d'échecs) sont gravées dans de l'ivoire de morse, et quelques-unes sont faites à partir de dents de baleine.
L'ensemble comprend huit rois, huit dames, seize fous (représentés en évêques, car le mot anglais pour cette pièce du jeu est bishop, qui signifie évêque), quinze cavaliers, douze tours, et dix-neuf pions. Toutes les pièces sont des sculptures à figure humaine, sauf les pions (qui sont plus petites et simples et ressemblent à des pierres tombales gravées). Les cavaliers sont présentés montés (sur des chevaux plutôt réduits) portant des lances et boucliers, et toutes les figures humaines ont des expressions contrites (sauf quatre tours, qui sont présentées sous forme de berserkers, au regard fou et mordant leur bouclier dans une rage de bataille).
Liste des figurines
Description
Collection
Référence
Hauteur (mm)
Groupe
Jeu
Roi
NMS
19
96
D
2
Roi
NMS
20
73
X
4
Roi
BM
78
102
A
1
Roi
BM
79
102
D
1
Roi
BM
80
89
B
3
Roi
BM
81
91
B
3
Roi
BM
82
95
X
2
Roi
BM
83
79
C
4
Dame
NMS
21
92
D
2
Dame
NMS
22
70
C
4
Dame
NMS
23
93
D
2
Dame
BM
84
96
C
1
Dame
BM
85
80
B
3
Dame
BM
86
80
B
3
Dame
BM
87
76
X
4
Dame
BM
88
97
C
1
Fou (Évêque)
NMS
24
92
E
2
Fou (Évêque)
NMS
25
93
D
2
Fou (Évêque)
NMS
26
73
B
4
Fou (Évêque)
BM
89
97
D
1
Fou (Évêque)
BM
90
97
D
1
Fou (Évêque)
BM
91
87
B
3
Fou (Évêque)
BM
92
82
B
4
Fou (Évêque)
BM
93
82
D
4
Fou (Évêque)
BM
94
89
C
3
Fou (Évêque)
BM
95
95
C
2
Fou (Évêque)
BM
96
95
C
1
Fou (Évêque)
BM
97
76
B
4
Fou (Évêque)
BM
98
95
D
2
Fou (Évêque)
BM
99
83
C
3
Fou (Évêque)
BM
100
102
C
1
Fou (Évêque)
BM
101
83
C
3
Cavalier
NMS
27
89
X
2
Cavalier
BM
102
73
C
4
Cavalier
BM
103
73
C
4
Cavalier
BM
104
88
C
3
Cavalier
BM
105
80
X
3
Cavalier
BM
106
80
X
3
Cavalier
BM
107
84
A
3
Cavalier
BM
108
89
A
2
Cavalier
BM
109
79
B
4
Cavalier
BM
110
91
A
2
Cavalier
BM
111
90
A
2
Cavalier
BM
112
103
X
1
Cavalier
BM
113
100
A
1
Cavalier
BM
114
101
A
1
Cavalier
BM
115
100
A
1
Gardien
NMS
28
92
E
2
Gardien
NMS
29
82
E
3
Gardien
BM
116
100
A
1
Gardien
BM
117
98
A
1
Gardien
BM
118
93
A
2
Gardien
BM
119
90
D
2
Gardien
BM
120
89
B
3
Gardien
BM
121
79
X
4
Gardien
BM
122
71
D
4
Gardien
BM
123
92
X
2
Gardien
BM
124
85
C
3
Gardien
BM
125
82
C
3
Histoire
Selon James Robinson, du British Museum, ces pièces auraient pu être fabriquées à Trondheim, en Norvège, au XIIe siècle, ou bien dans un autre pays nordique. À cette époque, les Hébrides, ainsi que d'autres groupes d'îles écossaises, étaient sous la domination de la Norvège, mais d'autres historiens pensent que les figurines de Lewis auraient été cachées (ou perdues) après un problème pendant leur transport de la Norvège aux colonies norvégiennes riches de la côte est de l'Irlande.
Les pièces ont été trouvées en 1831 sur une bande de sable au bout de la baie de Uig, sur la côte ouest de l'île de Lewis. Il n'existe aucun rapport contemporain décrivant leur découverte, mais il est connu qu'elles ont été trouvées dans une petite chambre en pierres sèches, une vingtaine de centimètres sous le niveau du sol.
Elles ont été présentées par Roderick Ririe à une rencontre de la Society of Antiquaries of Scotland, le 11 avril 1831. Les pièces d'échec ont ensuite été séparées. Dix furent achetées par Kirkpatrick Sharpe et les autres (soixante-sept pièces et quatorze pions) ont été achetées pour le British Museum.
Les pièces appartenant au British Museum y sont exposées dans la salle 42 avec le code d'exposition M&ME 1831,11-1.
Des cinq pièces disparues (un cavalier et quatre gardiens) depuis la découverte, un gardien a été retrouvé en 2018 dans la famille d'un antiquaire qui l'avait acheté en 1964.
Les figurines de Lewis dans la culture populaire
Le style unique de la cache de Lewis a inspiré la série d'animation en anglais Noggin the Nog.
En 2001, le film Harry Potter à l'école des sorciers présente un jeu d'échecs sorcier auquel Harry et Ron jouent, présentant une dame rouge du jeu de Lewis.
Les figurines de Lewis apparaissent dans deux romans de Peter May : Dans L'Île des chasseurs d'oiseaux, aux pages 261 et 265 de l'édition en français de 2013 chez Actes Sud, et dans Le Braconnier du lac perdu (titre original : The Chessmen, soit « les pièces d'échecs » en anglais). Dans le premier roman, il raconte les circonstances de la découverte de ces figurines. Dans le second roman, l'un des personnages en sculpte des reproductions, destinées à être utilisées pour une animation touristique.
Certaines figurines, les pions, les chevaliers, les fantassins et les rois, sont également représentées dans une partie d'échecs entre deux rois, dans la cinématique d'introduction du jeu Age of Empires II: The Age of Kings.
Deux rois et deux dames des figurines de Lewis du British Museum.
Une sélection d'autres pièces, avec une ligne de fous (évêques) à l'arrière et une ligne de cavaliers.
Autre exposition du Muséum britannique.
Figurine représentant probablement un berserker mordant son bouclier.
Deux tours, dont un berserker, de la collection du Musée national d'Écosse.
↑(en) Mark Brown, « Lewis chessmen piece bought for £5 in 1964 could sell for £1m », The Guardian, (lire en ligne)
Voir aussi
Bibliographie
(en) David H Caldwell, Mark A. Hall et Caroline M. Wilkinson, « The Lewis Hoard of Gaming Pieces: A Re-examination of their Context, Meanings, Discovery and Manufacture », Medieval Archaeology, vol. 53, no 1, (DOI10.1179/007660909X12457506806243).
(en) Frederic Madden, « Historical remarks on the introduction of chess into Europe, and on the ancient chessmen discovered in the Isle of Lewis », Archaeologia, vol. 24, (lire en ligne).
N. Stratford, The Lewis chessmen and the enigma of the hoard (The British Museum Press, 1997)
(en) Jim Tate, I. Reiche, F. Pinzari, J. Clark et D. Caldwell, « History and Surface Condition of the Lewis Chessmen in the Collection of the National Museums Scotland (Hebrides, late 12th-early 13th centuries) », ArcheoSciences, no 35, (DOI10.4000/archeosciences.3342).
Michael Taylor, The Lewis Chessmen (British Museum Publications Limited)
(en) Daniel Wilson, The archaeology and prehistoric annals of Scotland, Sutherland & Knox, (lire en ligne).