De nos jours, Jean-Christophe Victor est devenu un sujet d'une grande pertinence et d'un grand intérêt pour un large éventail de personnes. Son impact et sa pertinence vont de la sphère personnelle à la sphère professionnelle, influençant les décisions, les comportements et les façons de penser. Jean-Christophe Victor n'est pas seulement un phénomène actuel, mais il a été présent tout au long de l'histoire, évoluant et s'adaptant aux circonstances changeantes de la société. Dans cet article nous explorerons différents aspects de Jean-Christophe Victor, de son origine à son influence aujourd'hui, afin de mieux comprendre son importance et sa portée dans notre quotidien.
Au début des années 1970, fraîchement diplômé, il postule au ministère français des Affaires étrangères dans l'espoir d'être affecté à Pékin. Mais il se retrouve nommé provisoirement comme attaché culturel à Kaboul (Afghanistan). À la suite de l'invasion de l'Afghanistan par l'URSS, il est recruté au Centre d'analyse et de prévision (CAP) pour apporter son expertise sur la situation du pays. « Je faisais de l’analyse de renseignements — pas du renseignement, attention —, je devais pondre des notes de trois pages sur l’évolution de la situation au Pakistan et en Afghanistan ». De cette expérience naît son sens de la synthèse, et il rédige son premier ouvrage, La Cité des murmures, paru en 1983, où il décrit l'entrée des Afghans dans la guerre. Il participe également à de nombreuses missions humanitaires en Afghanistan et au Pakistan, notamment comme membre cofondateur de l'association Action contre la faim. Il travaille au CAP de 1980 à 1989.
Il développe en 1990 pour La Sept un concept inédit d'émission associant des cartes à la présentation des enjeux historiques et géopolitiques, Le Dessous des cartes. Ce magazine hebdomadaire est diffusé à partir de 1992 par la chaîne franco-allemande Arte. Depuis, il est également diffusé sur TV5 Monde et sur Internet. Au journal Libération, Jean-Christophe Victor confie être « tombé dans les cartes tout petit. Il y en avait partout à la maison ». Il justifie la courte durée de ses émissions : « dix minutes, ça suffit bien, c’est même parfois trop long ».
Dans le même temps, il crée en 1992 avec Virginie Raisson et Laurence Capitaine le Laboratoire d'études prospectives et d'analyses cartographiques (Lépac), laboratoire de recherche appliquée, privé et indépendant, spécialisé en politique internationale et prospective. Ce centre de recherches en relations internationales, spécialisé dans l'analyse, la pédagogie, la cartographie, la transmission des connaissances, intervient auprès d'entreprises françaises et européennes, de collectivités territoriales et auprès de l'Union européenne. Sa vocation est d'éclairer le débat public et les enjeux de long terme. Jean-Christophe Victor en est, jusqu'à sa mort, le principal actionnaire et le directeur scientifique.
Il est également enseignant et conférencier en France et à l’étranger et anime des séminaires de formation sur les questions internationales.
En liaison avec le département du Jura et la région Franche-Comté, il travaille à l'établissement du premier grand musée français concernant les mondes arctique et antarctique, succédant à Prémanon à un plus modeste musée Paul-Émile-Victor. Cet Espace des mondes polaires,,, ouvert depuis le est consacré à l'histoire des recherches françaises dans ces régions et aux enseignements scientifiques qu'elles ont produits.
Jean-Christophe Victor, Un œil sur le monde – L'actualité à travers les dessins de presse internationaux de 1989 à nos jours, Paris, Éditions Robert Laffont, 2012, 280 p. (ISBN978-2-221-13308-8).
↑Yves Courrière, Pierre Lazareff ou le vagabond de l'actualité. Gallimard, "Biographies", 1995, p.661
↑Sous la dir. de Pierre Dabezies, La Crise afghane et ses conséquences stratégiques (mémoire de diplôme d'études approfondies en science politique), Paris, université Paris-I, , 57 p. (SUDOC022993517).