Aujourd’hui, Jus valachicum est un sujet très pertinent qui a retenu l’attention de personnes du monde entier. Avec son immense impact sur la société actuelle, Jus valachicum est devenu un point de discussion clé dans différents contextes. Que ce soit dans le domaine politique, social, culturel ou scientifique, Jus valachicum a su susciter un large intérêt et a donné lieu à de nombreux débats et recherches. Dans cet article, nous explorerons plus en détail l'impact de Jus valachicum et comment il a façonné la façon dont nous comprenons le monde qui nous entoure. De ses origines à son évolution aujourd'hui, nous nous plongerons dans une analyse exhaustive qui nous permettra de mieux comprendre l'importance de Jus valachicum dans la société contemporaine.
Le Ius valachicum (en ancien roumain λеџѩ стръмошѩскѣ -legea strămoșească soit « droit ancestral », en français « droit valaque ») désigne les droits, devoirs, privilèges et spécificités juridiques des communautés valaques initialement pastorales de l'Europecentrale et orientalemédiévale, dirigées par des joupans et des boyards, qui y rendaient la justice, levaient la troupe, collectaient l'impôt et veillaient au partage des droits de pâturage, de meunerie, de pêche, chasse, cueillette et bûcheronnage.
Histoire
Le nom commun « valachie » désignait initialement les communautés romanophones de ces régions, mais avec le temps, l'installation autour d'elles de « sklavinies » slaves depuis le VIe siècle a abouti à la slavisation linguistique de beaucoup de ces communautés pastorales, de sorte qu'au XVIIIe siècle le terme « valaque » a fini par désigner indistinctement tout bergerorthodoxe, qu'il soit romanophone (cas majoritaire en Hongrie orientale et en Transylvanie) ou slavophone (cas majoritaire dans les Balkans),,,.
L'historiographie hongroise moderne ne mentionne pas l'existence des joupans et boyards, n'admet pas celle des « valachies » (vlachföldek) et présente le Jus valachicum (Vlach Jog) comme une charte de franchises des rois de Hongrie accordée en 1383 aux nobles hongrois désireux de mettre en valeur des terres royales en y implantant des colons de diverses origines, dont des Valaques (oláhok) venus des Balkans à partir du XIIIe siècle.
Bibliographie
Ovid Sachelarie, Nicolae Stoicescu (coord.), (ro) Instituţii feudale din ţările române, éd. de l'Académie roumaine, Bucarest 1988.
Références
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Vlach law » (voir la liste des auteurs).
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↑Alexandru Vulpe (dir.), Istoria românilor : moştenirea timpurilor îndepărtate déjà cité.
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↑Utilisant, à l'égard des ouvrages qui font état des vlachföldek et du vlach jog (jus valachicum), la méthode hypercritique inaugurée en 1989 par l'équipe de Béla Köpeczi (dir.) dans (hu) Erdély rövid története, plusieurs fois réédité chez Akadémiai Kiadó (ISBN963 05 5901 3) ((en) History of Transylvania, 3 vol., Boulder, East European Monographs, 2001-2002, abrégé (fr) ici Histoire de la Transylvanie, Budapest, Akademiai Kiadó, 1992), l'historiographie hongroise moderne minimise fortement (lorsqu'il s'agit d'ouvrages spécialisés) ou occulte systématiquement (lorsqu'il s'agit de cartes historiques ou d'ouvrages grand public) leur existence, à mesure que la politique de plus en plus nationaliste du gouvernement Orbán se rapproche des positions de l'extrême-droite qui postule l'absence, avant le XIIIe siècle, de populations slaves ou romanes à l'intérieur de l'arc des Carpates, selon la thèse du « Désert des Avars » (en allemand : Avarenwüste, concept du linguiste autrichien du XIXe siècle Edouard Robert Rössler), affirmant que le pays étant vide d'habitants sédentaires à l'arrivée des Magyars, et vide aussi politiquement depuis les défaites des Avars face aux Carolingiens. Ces thèses, pas unanimes, ne nient ou ne minimisent pas seulement l'existence des vlachföldek ou « romanies populaires », mais aussi celle des « sklavinies » et des États slaves plus puissants comme la principauté du Balaton.