Dans l'article d'aujourd'hui, nous allons parler de Max Gallo, un sujet qui a retenu l'attention de nombreuses personnes ces derniers temps. Max Gallo est devenu un sujet d'intérêt pour la société en raison de sa pertinence et de son impact dans différents domaines de la vie quotidienne. Tout au long de l'article, nous analyserons différents aspects liés à Max Gallo, de son origine à son évolution dans le temps, en passant par ses implications dans la société actuelle. De plus, nous explorerons différentes perspectives et opinions sur Max Gallo, dans le but de fournir un aperçu large et complet de ce sujet très pertinent. Ne manquez pas cet article intéressant sur Max Gallo !
Originellement chercheur en histoire, il se tourne ensuite vers la littérature avec ses « romans-histoire » qui constituent l'essentiel de son œuvre. Ses premiers romans, qu'il appelle des ouvrages de « politique-fiction », ont été écrits sous le pseudonyme de Max Laugham. Écrivain prolifique avec plus d'une centaine d'ouvrages à son compte, principalement des romans historiques et des biographies, il est élu membre de l'Académie française au fauteuil 24 le , à l'âge de 75 ans.
Max Gallo est fils d'immigrésitaliens pauvres. Son père, originaire du Piémont, avait quitté l'école après son certificat d'études à onze ans, et il était autodidacte. Sa mère était originaire de la région de Parme. La famille Gallo habitait Nice, et Max vécut son enfance au travers de la Seconde Guerre mondiale. Son père était alors résistant, mais n'avait pas mis son entourage dans la confidence. Max assiste en tant que spectateur à l'occupation, puis à la libération de Nice et il vit avec intensité tous ces événements qui vont marquer son imaginaire et son envie d'être confronté à l'histoire.
Cependant son père, d'un tempérament prudent, oriente Max, afin qu'il fasse des études techniques et qu'il devienne ensuite fonctionnaire.
Études
Il obtient d'abord un CAP de mécanicien-ajusteur, puis un baccalauréat mathématiques et technique au lycée du Parc-Impérial. À vingt ans, il entre ensuite dans la fonction publique en tant que technicien à la RTF, travaillant au centre émetteur des Plateaux-Fleuris, près d'Antibes, puis part au bout d'un an à Paris suivre des cours afin de devenir contrôleur technique.
En parallèle de sa profession, il poursuit ses études d'histoire. En 1957, en pleine guerre d'Algérie, il fait son service militaire comme météorologiste au Bourget, où, avec Jean-Pierre Coffe, il fonde un journal antimilitariste dénommé Le Temps, interdit au bout de trois numéros.
Reçu à Propédeutique lettres, il abandonne quelques années après son poste de technicien, pour devenir surveillant, puis maître auxiliaire à Chambéry. Il obtient ensuite l'agrégation d'histoire en 1960, à l'âge de 28 ans, et il devient professeur d'histoire au lycée Masséna à Nice. Il poursuit ses études jusqu'au doctorat en histoire, obtenu en 1968 avec une thèse de troisième cycle consacrée à la propagande de l'Italie fasciste,, puis devient maître-assistant à l'université de Nice. La même année, il décline le poste qui lui est proposé à l'université de Vincennes et exerce jusqu'en 1975 la profession de maître de conférences à l'Institut d'études politiques de Paris.
Il a longtemps participé à l'émission dominicale L'Esprit public présentée par Philippe Meyer, sur les ondes de France Culture. Sa dernière intervention à cette émission date du .
Controverses
Allégations sur la paternité de Papillon, d'Henri Charrière
Max Gallo a été désigné comme étant le coauteur caché du best-seller Papillon, racontant les souvenirs de l'ex-bagnard Henri Charrière. Robert Laffont a affirmé en 1974 avoir la preuve que Charrière était le seul auteur de Papillon, mais Hubert Prolongeau écrivait en 2004 : « Ceux qui juraient il y a trente ans que Papillon était l'œuvre d'Henri Charrière évoquent maintenant en souriant le patient travail de Max Gallo sur ce livre.»
Plus tard, le CM98 est débouté au motif que « chacun doit être libre de s’interroger sur la pertinence à qualifier de crime un fait historique quand il n’y a plus personne à juger ». Il fait ensuite appel, mais il échoue une nouvelle fois, la cour d'appel constatant que « la loi Taubira n’a pas créé d’incrimination spécifique, destinée à protéger juridiquement une telle reconnaissance ».
En première instance, par jugement en date du , le tribunal de grande instance de Paris déclare le Comité de la Marche du irrecevable à agir.
Par arrêt en date du , la cour d'appel de Paris infirme cette décision, mais elle prononce la nullité de l'assignation en demande du Comité de la Marche du , le condamne aux dépens de première instance et d'appel, en application de l'article 700 du Code de procédure civile.
Imprécisions d'historien
Diverses erreurs ou imprécisions dans les ouvrages de Max Gallo consacrés aux événements survenus en Belgique lors des deux guerres mondiales ont été largement commentées,.
Au nom de tous les miens
Les responsabilités respectives de Max Gallo et de Martin Gray dans certains éléments douteux du livre Au nom de tous les miens ont fait l'objet de discussions.
Militant et membre du Parti communiste jusqu'en 1956, il abandonne cette voie pendant ses études d'histoire.
Il adhère au Parti socialiste en 1981 sur demande des socialistes niçois qui cherchaient une personnalité de marque ayant une notoriété suffisante pour s'opposer au maire de l'époque, Jacques Médecin, au pouvoir depuis des décennies. Max Gallo était alors très connu pour avoir publié son roman sur sa ville de Nice, La Baie des Anges, qui fut un succès national et local. Il parvient à se faire élire député dans la première circonscription des Alpes-Maritimes en 1981, mais est battu lors des élections municipales à Nice, en 1983.
Le , il a annoncé son soutien à Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle. Le , à l'occasion de la journée d'investiture de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République, il prononce un discours lors d'une cérémonie devant les chênes de la Cascade du bois de Boulogne où 35 résistants avaient été fusillés le .
Depuis 2007, il pense que la France traverse une « crise nationale de longue durée », qui court depuis la Première Guerre mondiale et qui est équivalente, par son ampleur et sa profondeur, à ce que les Français ont connu pendant la guerre de Cent Ans.
Membre de l'Académie française
En 2000, il se porte une première fois candidat à l'Académie française, au fauteuil laissé vacant par la mort de Jean Guitton : au scrutin du , il ne recueille que six, trois puis trois voix aux premier, deuxième et troisième tours de scrutin, contre onze aux trois tours pour Jean Raspail, quatre, cinq et cinq pour Charles Dédéyan. Aucun candidat n'obtenant la majorité de 15 voix requise pour être élu, l'élection est déclarée blanche.
Il se porte à nouveau candidat en 2007, cette fois au fauteuil no 24, occupé précédemment par Jean-François Revel. À l'élection du , il est élu dès le premier tour avec 15 voix sur 28 votants, contre cinq pour Claude Imbert et une pour Bernard Henri. Il est reçu le , par Alain Decaux.
Maladie et mort
Le , il reconnaît souffrir de la maladie de Parkinson, déclarant que « la maladie change le rapport de l'écrivain avec lui-même, avec les autres écrivains, et avec le monde tel qu'il est ».
Après avoir été l'époux de Laurence Gallo, philologue, puis de Karine Berriot, écrivaine et journaliste, il se marie en troisièmes noces à Marielle Boullier, femme de lettres connue sous le nom de Marielle Gallet, avocate au barreau de Paris, mère de trois fils, élue en 2009 députée européenne sur la liste de la majorité présidentielle en Île-de-France.
En 1972, sa fille Anne, âgée de 16 ans, se suicide,. Il a aussi un fils, David.
Le , il retrouve la foi chrétienne grâce au prêtre de l'église Saint-Sulpice, à Paris. Il revient sur son parcours spirituel dans le prologue de sa suite romanesque Les Chrétiens.
Guerre des gangs à Golfe-City, Robert Laffont, 1991 — faussement présenté comme un roman de « David Gallway » (en fait un pseudonyme de l'auteur) traduit de l'anglais.
IV. Dans l’honneur et par la victoire, Fayard, 2001
Les Chrétiens
I. Le manteau du soldat, Fayard, 2002
II. Le Baptême du roi, Fayard, 2002
III. La Croisade du moine, Fayard, 2002
Morts pour la France
I. Le Chaudron des sorcières, Fayard, 2003
II. Le Feu de l'enfer, Fayard, 2003
III. La Marche noire, Fayard, 2003
L'Empire
I. L’Envoûtement, Fayard, 2004
II. La possession, Fayard, 2004
III. Le désamour, Fayard, 2004
La Croix de l'Occident
I. Par ce signe tu vaincras, Fayard, 2005
II. Paris vaut bien une messe, Fayard, 2005
Les Romains
I. Spartacus : la révolte des esclaves, Éditions Fayard, 2005
II. Néron : le règne de l'Antéchrist, Éditions Fayard, 2006
III.Titus : le martyre des Juifs, Éditions Fayard, 2006
IV. Marc Aurèle : le martyre des chrétiens, Éditions Fayard, 2006
V. Constantin le Grand : l’empire du Christ, Éditions Fayard, 2006
Essais
Fier d'être français, Fayard, 2006
Jésus, l'homme qui était Dieu, XO, 2010
Politique-fiction
La Grande Peur de 1989, Robert Laffont, 1966
Guerre des gangs à Golfe-City, Robert Laffont, 1991
Histoire
L’Italie de Mussolini, Librairie académique Perrin, 1964
L’Affaire d'Éthiopie, Le Centurion, 1967
Contribution à l'étude des méthodes et des résultats de la propagande fasciste dans l'immédiat avant-guerre (1930-1940), Nice, 1968 (Thèse dactylographiée)
Gauchisme, Réformisme et Révolution, Robert Laffont, 1968
Histoire de l’Espagne franquiste, Robert Laffont, 1969
Ils ont fait la France, Figaro et Express, 2011-2012 : direction de la collection
1. Napoléon : le conquérant, le législateur, le mythe, Figaro et Express, 2011
2. Louis XIV : un règne de grandeur, Figaro et Express, 2011
3. Jeanne d'Arc : sainte ou sorcière, Figaro et Express, 2011
4. Henri IV : l'homme de la tolérance, Figaro et Express, 2011
5. Louis XVI et Marie-Antoinette : la fin d'un monde, Figaro et Express, 2011
6. Clemenceau : l'irréductible républicain, Figaro et Express, 2011
7. François Ier : prince de la renaissance, Figaro et Express, 2011
8. Danton et Robespierre : les deux visages de la révolution, Figaro et Express, 2012
9. Charlemagne : guerrier et conquérant, Figaro et Express, 2012
10. Saint Louis : le sceptre et la croix, Figaro et Express, 2012
11. Richelieu : la raison d'État, Figaro et Express, 2012
12. César et Vercingétorix : naissance d'une civilisation,Figaro et Express, 2012
13. Catherine de Médicis : un destin plus grand que la prudence, Figaro et Express, 2012
14. Jean Jaurès : apôtre de la patrie humaine, Figaro et Express, 2012
15. Victor Hugo : le génie, l'insoumis, le visionnaire, Figaro et Express, 2012
16. Clovis : roi des francs, Figaro et Express, 2012
17. Napoléon III : l'empereur mal-aimé, Figaro et Express, 2012
18. Les Poilus : héroïques et sacrifiés, Figaro et Express, 2012
19. Charles de Gaulle : une nouvelle république, Figaro et Express, 2012
20. Jean Moulin : l'âme de la résistance, Figaro et Express, 2012
Dictionnaire amoureux de l'histoire de France, Plon, 2011
Une histoire de la Première Guerre mondiale
1914, le destin du monde, XO, 2013
1918, la terrible victoire, XO, 2013
Les Rois fondateurs, livre illustré, éditions du Toucan, 2013.
La Chute de l'empire romain ; Paris (XO éditions), 2014.
Richelieu. La foi dans la France, XO éditions, 2015.
1917: une passion russe, XO éditions, 2017.
Entretiens
Histoires particulières - Conversations avec Paul-François Paoli, CNRS Éditions, 2009
Biographies
Maximilien Robespierre, histoire d’une solitude, Librairie académique Perrin - collection tempus, 1968 (réédité en 2001 et 2008 sous le titre L'Homme Robespierre, histoire d’une solitude)
Garibaldi, la force d’un destin, Fayard, 1982
Le Grand Jaurès, Robert Laffont, 1984
Jules Vallès, Robert Laffont, 1988
Napoléon
I. : Le Chant du départ (1769-1799), Robert Laffont, 1997
II. : Le Soleil d’Austerlitz (1799-1805), Robert Laffont et, 1997
III. : L’Empereur des rois (1806-1812), Robert Laffont, 1997
IV. : L’Immortel de Sainte-Hélène (1812-1821), Robert Laffont, 1997
De Gaulle
I. : L’Appel du destin (1890-1940), Robert Laffont, 1998
II. : La Solitude du combattant (1940-1946), Robert Laffont, 1998
III. : Le Premier des Français (1946-1962), Robert Laffont, 1998
IV. : La Statue du commandeur (1963-1970), Robert Laffont, 1998
Une femme rebelle : vie et mort de Rosa Luxembourg, Fayard, 2000
"Jeanne d'Arc, jeune fille de France brûlée vive", Pocket, 2014
Henri IV, un roi français, Éditions XO, 2016
Autobiographie
L'oubli est la ruse du diable, XO, 2012
Conte et nouvelle
La Bague magique, Casterman, 1981 (conte pour la jeunesse illustré par François Fiévé)
Contes de campagnes. Quinze nouvelles de France, Mille et une Nuits, 2002 (recueil collectif écrit en soutien à Jean-Pierre Chevènement, candidat MRC à l’élection présidentielle ; contient un texte de Max Gallo)
Le conseil municipal de Nice décide − en sa séance du 13 novembre 2017 - de renommer l’avenue des Phocéens « avenue Max Gallo ». L’inauguration a lieu le 2 juin 2018.
↑Contribution à l'étude des méthodes et des résultats de la propagande et de l'information de l'Italie fasciste dans l'immédiat avant-guerre : 1933-1939 : d'après les documents du Ministère de la Culture populaire, thèse sous la direction d'André Nouschi, Université de Nice, UFR des lettres, arts et sciences humaines, 1968, présentation en ligne.
↑Claude Lévy, « Sur Doriot et le P.P.F. : recension de Doriot. Du communisme à la collaboration de Dieter Wolf », Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale, Paris, Presses universitaires de France, no 99 « Aspects de la Résistance française », , p. 126-127 (JSTOR25728705).
↑Italiques, deuxième chaîne de l'ORTF, 8 novembre 1971, 20 janvier 1972, 1er juin 1972, 21 septembre 1973.
↑Robert Laffont, Éditeur, éd. Robert Laffont, 1974; réédition de 2011 consultable sur Google Livres, numéro de page non apparent.
↑ Hubert Prolongeau, « Les “nègres” sortent de l’ombre », Le Nouvel Observateur, 2-8 décembre 2004, pp. 124-126. Cité dans La Libre Belgique, rubrique Entre guillemets, 3 décembre 2004, en ligne.