Aujourd'hui, Michel Roux-Spitz est un thème qui a retenu l'attention d'individus de tous âges et de tous horizons. Au fil du temps, Michel Roux-Spitz a démontré sa pertinence dans les domaines académique, professionnel et social, motivant les experts à approfondir leur étude. Dans cet article, nous explorerons différentes perspectives et aspects liés à Michel Roux-Spitz, dans le but de fournir une vue complète et mise à jour sur le sujet. De son origine à son impact sur la société moderne, nous examinerons comment Michel Roux-Spitz a évolué au fil des années et comment il continue d'être une source d'intérêt et de recherche aujourd'hui.
Il s'installe à Paris à son retour de Rome en 1924. Influencé par Auguste Perret, il réalise un immeuble caractéristique de son style — avec bow-windows à trois pans sur la façade — au no 14 de la rue Guynemer à Paris. Il répète cette forme dans plusieurs réalisations, comme au quai d'Orsay, connues sous le nom de la « Série blanche ».
Il est nommé rédacteur en chef de la revue L'Architecte entre 1925 et 1932, puis entre au comité de patronage de la revue L’Architecture d'aujourd'hui en 1930 et devient à nouveau rédacteur en chef de la revue L'Architecture française entre 1943 et 1950. Il utilise ces différentes tribunes pour défendre la position des architectes modernes mais s'oppose aux principes radicaux de Le Corbusier. Il est par ailleurs professeur de théorie à l'École nationale supérieure des beaux-arts en 1940.
Entre autres fonctions officielles, comme architecte en chef des bâtiments civils et palais nationaux, il devient architecte des Postes mais aussi architecte en chef de la Bibliothèque nationale en 1932 et ce jusqu'en 1953. Il réalise ainsi un réaménagement intérieur de l'actuel site Richelieu et la construction d'une annexe à Versailles. Le , il est nommé architecte en chef de la reconstruction du canton de Nantes. Son plan de reconstruction est définitivement approuvé en 1947. Il mène à bien le chantier de reconstruction de la ville pendant les dix années qui suivent. Son décès en 1957 ralentit un temps les travaux qui prennent fin dans le courant des années 1960 sous la direction de son collaborateur l'architecte et urbaniste nantais Yves Liberge, ainsi que de son fils Jean Roux-Spitz.
Michel Roux-Spitz, « Contre le nouveau formalisme », L'Architecture d'aujourd'hui, no 3, , p. 61-63 ; réédité sous le titre Contre le nouveau formalisme, suivi de Vers un nouvel ordre…, éd. Altamira, 1994.
↑École régionale d'architecture de Lyon, "Atelier Tony Garnier, Inscription des élèves à l'atelier", répertoire reconstitué et continué vers 1930, manuscrit conservé à la Société académique d'architecture de Lyon.
Michel Raynaud, « Michel Roux-Spitz et l'architecture des postes », Monuments Historiques', no 184, Paris, 1992.
(it) Michel Raynaud, « Il suo Mediterraneo : La villa costruita per sé da Michel Roux-Spitz », Gran BAZAAR, no 8/9, Milan, 1985.
Michel Raynaud, « Michel Roux-Spitz : Harmonie classique et morale de l'architecture », A.M.C., no 39, Paris, 1975.
Julien Cain, Michel Roux-Spitz : réalisations, 3 Vol., préface de Jean Porcher, éd. Vincent Fréal & Cie, -1959.
Julien Cain, « Michel Roux-Spitz : Architecte en chef de la Bibliothèque nationale », BBF, 1957, no 7-8, p. 569-571 [lire en ligne].
Simon Texier, « Michel Roux-Spitz : les paradoxes de la série blanche », in Éric Lapierre (dir.), Identification d’une ville : architectures de Paris, Éd. Picard/Pavillon de l’Arsenal, 2002, p. 126-137.