Dans le monde d'aujourd'hui, Vive la révolution est devenu un sujet d'une grande pertinence et d'un grand intérêt pour les personnes de tous âges et de tous horizons. Son impact s'est fait sentir dans différents aspects de la société, du niveau personnel au niveau mondial, générant des débats, des réflexions et des changements significatifs dans divers domaines. Alors que nous avançons dans le 21e siècle, Vive la révolution continue d'être un sujet qui éveille des émotions, des défis et des opportunités, nous obligeant à repenser nos actions et nos décisions. Dans cet article, nous explorerons différentes perspectives et dimensions de Vive la révolution, en analysant son évolution, son impact et ses implications possibles pour le futur.
VLR se dote d'un journal homonyme, lequel devient bientôt Tout ! (sous-titré « Ce que nous voulons : tout »). Les 17 numéros publiés se signalent par une partie iconographique dominante et l'utilisation abondante d'à-plats d'encres de couleurs « psychédéliques » — usage issu de la presse undergroundbritannique comme Oz —, qu'ils furent parmi les deux premiers, avec Actuel, à introduire en Europe continentale. Enfin, par un ton très libre et très virulent. Sont notamment abordés des thèmes polémiques pour l'époque, entre autres le féminisme radical et l'homosexualité « revendicative ».
Parmi les dessinateurs occasionnels, il y a Wolinski et Siné.
En 1971, lors de la répression d'une manifestation interdite par la préfecture, un des jeunes militants de VLR, Richard Deshayes, qui portait secours à une manifestante à terre, fut aveuglé et défiguré par une grenade lacrymogène tirée par les brigades spéciales d’intervention. La photo de sa figure ensanglantée fit la une de Tout ! et le tour de la France sous forme d'affiche.
VLR s'est autodissous en avril 1971 mais Tout ! a continué de paraître jusqu'au numéro de juillet.
Bibliographie
Christian Beuvain, Florent Schoumacher, Chronologie des maoïsmes en France, des années 1930 à 2010, revue électronique Dissidences, n°3, printemps 2012, texte intégral.
Mathieu Dejean, Comment le maoïsme a séduit une partie de la jeunesse des années 68 en France, Les Inrockuptibles, , [lire en ligne].
↑Perrine Kervran, Anäïs Kien l'appellent « le maoïsme libertaire » dans Les années Actuel : contestations rigolardes et aventures modernes, Le Mot et le reste, 2010, page 47.
↑Guy Gauthier, Le Cinéma militant reprend le travail, Corlet, 2004, page 82.
↑Mathieu Dejean, Comment le maoïsme a séduit une partie de la jeunesse des années 68 en France, Les Inrockuptibles, 9 mars 2018, [lire en ligne].
↑Olivier Penot-Lacassagne, Christophe Bourseiller, Contre-Cultures !, CNRS, 320 p. (livre numérique Google), n. p. : « militant de Vive la Révolution. »
↑Roland Castro, La fabrique du rêve (livre numérique Google), Archipel, 2010, 302 p.